" Insultée et mise de côté "
Fabienne a 39 ans. Atteinte depuis quelques années d'un handicap léger, marchant lentement avec une canne, elle travaillait à l'ANPE. Elle explique comment son travail s'est détérioré : " Je me suis vue retirer progressivement la plupart de mes responsabilités, relations avec les demandeurs d'emploi, avec la clientèle de l'entreprise. Tout dossier que je réussissais m'était retiré et partagé entre mes collègues, jusqu'à ce qu'il ne me reste plus rien. Les formations ne m'étaient accordées qu'après intervention du médecin du travail. " L'ambiance même était détestable. " On m'a insultée en me traitant de " grande tordue ", " aphasique ", " inutile "…Cette situation l'a conduite à ne pas se faire soigner pour ne pas être absente et en subir les conséquences. Aujourd'hui, son handicap s'est accentué et elle est en longue maladie. Elle a porté plainte au pénal contre son employeur pour discrimination
Gestion des stocks ou... Gestion des stocks ?
C’est l’histoire d’une jeune étudiante en pharmacie qui réussit brillamment ses études à l’Université de Rennes 1. Ne trouvant pas de travail - "Vous n’avez pas d’expérience mademoiselle" - elle se décide a chercher un stage. Après moultes recherches et quelques dizaines de refus, elle finit par trouver le fameux stage dans une grande pharmacie du centre-ville. "Quatre mois de stage, c’est déjà une bonne expérience, se dit-elle, même si ce n’est malheureusement pas rémunéré..." Au bout de deux mois, elle passe à la permanence du MRAP de Rennes pour évoquer son problème : depuis deux mois, on ne lui a permis que de faire la gestion des stocks à l’arrière boutique. Travail fastidieux et anti-formateur au possible, mais la patronne ne semble pas prête à lui proposer autre chose et elle pense à mettre un terme à son stage plus vite que prévu, voir même à attaquer en justice la patronne pour discrimination. Elle se ravisera finalement, préférant subir ce traitement de défaveur plutôt que de se griller auprès de toute la profession de Rennes. Ah oui, j’oubliai : sa peau est noire ébène.
Cette anecdote m’a été racontée par la présidente du MRAP 35.
J' ai envoyé une candidature pour un poste de commercial à la société PULP MEDIA. le 9 février 2007 10:49, 2 heures après, voici leur réponse :
je cite : " Commercial malgache. Pulp c'est international mais faut pas deconner non plus ;-)))) "
NB : rien n'a été ajouté ou enlevé, c'est EXACTEMENT leur réponse ... une plainte a été déposée pour DICRIMINATION à L 'EMBAUCHE
- Et il y'a moins d'un semaine j'ai postuler pour un emploi de vendeuse chez aga shop (candiadature envoyé par mail ) au bout de 2 heure j'ai reçu une réponse negative alors j'ai voulu en avoir le coeur net j'ai renvoyé le meme Cv avec comme nom et prenom Nicole Martins meme coordonnées téléphoniques et parcours scolaire et professionnel idem et bien 10 min aprés l'envoi un coup de téléphone du recruteur pour me dire "Mlle martins bonjour je suis trés interesssé par votre cv "..... Si c'est pas désolant des comportement pareil........
Sandra est infirme moteur cérébral de naissance, elle se déplace en fauteuil électrique. Diplômée à plusieurs reprises, conseillère psychologique dans une école pendant 5 ans, elle cherche aujourd'hui un poste après 8 ans de chômage. Elle évoque sa « galère pour trouver du travail » et le fait que, malgré l'utilisation « d'Internet et de lettres de motivation spontanées, rien n'aboutit ». Ce qui la « rebute », c'est qu'à « valeur égale, les employeurs prendront forcément quelqu'un de valide ». Elle s'estime « victime de discrimination », à force d'essuyer les « refus polis ».
Selon Sandra, les entreprises font preuve de « stupidité, car il est prouvé que les personnes handicapées qui sont embauchées ont deux à trois fois moins d'absentéisme » que les valides. Si elle « excuse » les employeurs, c'est parce qu'ils « n'ont jamais eu affaire ni de près ni de loin à quelqu'un d'handicapé ». « Ils ne savent pas, donc tant pis pour eux », conclue-t-elle.
Bonjour,
Je suis technicienne agroalimentaire en recherche d'emploi.
A la fin du mois de mai j'ai répondu a une offre d'emploi en tant que conductrice de ligne.
J'ai passé un entretien au mois de juin dans l'entreprise qui proposait ce poste. J'ai été reçue par le DRH et le responsable de production.
Suite à cet entretien j'ai reçu un appel du DRH me disant que j'étais trop qualifiée pour le poste alors que je correspondais au profil rechercher.
Depuis cette date, l'entreprise recherche toujours quelqu'un pour ce poste. Deux agences d'interim différentes ont reconnu que mon profil correspondait à ce poste. Hors je n'ai toujours pas d'écho de la part de l'entreprise.
J'en viens à me poser la question s'il ne s'agit pas ici d'un cas de discrimination, car je suis une métisse originaire des DOM. Et lors de ma visite à l'entreprise, je n'ai pas constaté la présence de personne de couleur.
VOICI UN CAS VERIDIQUE: INGENIEUR INFORMATICIEN et 14 ans d`experience
je tiens simplement à apporter ma petite expérience personnelle :
J'ai eu peu d'occasion dans ma vie professionelle d'avoir besoin de chercher du travail et tant mieux.
Je suis Ingénieur Informatique, Responsable de la Recherche et des Développements depuis près de 14 ans dans des domaines toujours très avant gardistes et sur les dernières évolutions technologiques du moment.
J'ai donc un bagage technique et une expérience relativement confortable qui devrait me permettre de trouver facilement du travail lorsque j'en ai besoin.
Eh bien détrompez vous et l'expérience suivante va le montrer.
Souhaitant changer d'entreprise, j'ai pendant plusieurs mois postulé à de nombreuses offres en relation directe avec mon profil et souvent nécessitant une expérience un peu moins importante que celle dont je dispose.
Je n'ai pendant tous ces mois reçu aucun réponse.
Mon épouse m'a alors incité à changer mon identité sur le CV pour voir si les ouï-dire concernant la discrimination se vérifiaient.
Je dois dire que je n'y étais pas favorable car je pense que si les gens sont suffisamment co.. pour ne pas comprendre que seule la compétence doit être prise en compte pour le bien être de leur entreprise, alors ils ne méritent pas que j'aille travailler avec eux.
Mais bon, j'ai essayé l'aventure à l'occasion d'un poste proposé depuis plusieurs mois et auquel j'avais répondu à trois reprises sans résultat.
Eh bien, la semaine qui suivit l'envoi de ma candidature disposant d'une identité du style "De la pateliere", je reçus un appel du cabinet de recrutement qui me proposa un entretien et cela le plus rapidement possible.
J'ai alors expliqué au recruteur que j'avais changé mon nom mais que l'ensemble du reste était valable.
J'informa alors le recruteur que j'avais envoyé à trois reprises mon CV avec ma vrai identité et n'avais recu aucune réponse.
Il ne se démonta pas et me dit que ceux ci avait dû se perdre, Microsoft aurait mis des filtres anti "Malik, Ali, Mohamed" sur les serveurs de messageries ?????.
Il me dit également que son cabinet ne pratiquait pas ces méthodes, il me promit alors de me rappeler, ce qu'il ne fit jamais.
Pour finir, mon sentiment est toujours le même si les dirigeants de certaines entreprises ne veulent pas de FRANCAIS "typés" dans leur société, ils n'auront donc jamais l'occasion de travailler avec moi et ils ne savent pas ce qu'ils perdent.
AUTEUR: M.M
Discrimination homophobe à l'embauche
Aujourd'hui, je suis allé chez mon coiffeur. Le patron était pas là, y'avait deux employés. Une femme et un homme. Ce dernier commence à me couper les cheveux quand un jeune homme entre dans le salon, demandant si l'on recherchait un apprenti. C'était un beau petit blond, un peu efféminé, les cheveux en pétard. L'homme lui dit non, sèchement. La femme répond alors que oui, peut-être, et prend le CV de l’apprenti qui s'en va content. S'engage alors une discussion surréaliste :
"
- Qu'est-ce que tu racontes, on a besoin de quelqu'un pour septembre ! dit la femme
- On va pas l'embaucher, t'as vu de quoi il a l'air" ? répond l’homme
-Ben quoi, il était très bien !
- Ben t'as pas vu que c'est un pédé ? Le patron voudra jamais embaucher un pédé ; il me l'a dit qu'il embaucherait jamais un pédé dans son salon... "
Moi, vous imaginez bien que j'étais en train de bouillir sur ma chaise... Je n'ai rien trouvé à dire, mais je me suis levé, j'ai lancé le tablier par terre, et je me suis cassé du salon, les cheveux à moitié coupés.